Le rapport du King Prajadhipok Institute (KPI) sur la réconciliation est devenu problématique car divers partis, y compris le gouvernement et l'opposition, utilisent certains passages qui, selon eux, servent le mieux leurs intérêts. C'est ce qu'indique Thawilvadee Burreekul, directeur du bureau de recherche et développement du KPI. 

Par exemple, les médias mettent l'accent sur l'amnistie proposée et l'annulation des décisions du régime militaire, mais ignorent la mise en garde de l'équipe de recherche selon laquelle cette (troisième) option rendrait la réconciliation extrêmement difficile.

Dans sa chronique hebdomadaire "Think Pragmatic" dans Bangkok Post Veera Prateechaikul explique que l'équipe de recherche propose trois options concernant les affaires juridiques du comité d'examen des actifs (dissous). L'ASC a été créée en 2006 par l'armée pour enquêter sur les abus de pouvoir et la corruption sous le gouvernement Thaksin. Sur la base de cette enquête, Thaksin a été condamné à 2 ans de prison.

– Option 1 : Toutes les affaires qui n'ont pas encore été portées devant les tribunaux sont transférées à la Commission nationale de lutte contre la corruption. Cela n'affecterait pas l'affaire Thaksin, qui a déjà été légalement conclue.

– Option 2 : Toutes les affaires sont annulées et rejugées.

– Option 3 : Tous les cas sont déclarés nuls et non avenus et non rejugés. Dans ce cas, la peine de Thaksin deviendrait caduque.

Quant aux personnes arrêtées lors des troubles, le KPI propose deux options :

– Option 1 : Toutes les affaires sont abandonnées, y compris les affaires liées à des crimes tels que l'incendie criminel et la destruction de biens.

– Option 2 : Les personnes accusées de crimes tels que l'incendie criminel seront traduites en justice ; les autres non.

Thawilvadee dit que l'équipe de recherche insiste sur la nécessité d'un climat qui favorise le dialogue et la confiance mutuelle entre les parties. L'équipe a souligné que les actes de provocation susceptibles d'inciter à la haine doivent être évités, tels que les jets de boue, l'expansion des soi-disant «villages rouges» et la déclaration de Hat Yai par les démocrates de l'opposition.

L'équipe reproche au gouvernement Yingluck de ne pas créer un climat de réconciliation. À titre d'exemple, le rapport mentionne la question de l'amendement constitutionnel, à laquelle le gouvernement est fermement attaché, et la question de l'amnistie. Ces problèmes ne font que provoquer davantage de conflits, selon le KPI.

Le rapport KPI sera discuté au parlement le mois prochain. Le KPI estime qu'il ne faut pas le mettre aux voix pour empêcher la majorité (lire parti gouvernemental Pheu Thaïlandais) supprime les opinions divergentes. Le rapport est basé sur des entretiens avec les personnes impliquées, commandés par la commission parlementaire sur la réconciliation nationale.

www.dickvanderlugt.nl – Source : Poste de Bangkok

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