Toutes les élections locales ont été annulées pour le moment. Avec cette mesure, la junte veut contenir l'influence des politiciens nationaux. Dans le même temps, un climat politique stable est maintenu car les campagnes électorales et les meetings sont annulés. Ceux-ci seraient en violation de la loi martiale, qui interdit les rassemblements de plus de cinq personnes.

La mesure ne signifie pas que les rouages ​​politiques s'arrêtent. Des commissions de sélection sont formées pour choisir les candidats aux places vacantes. A Bangkok sous la présidence du Secrétaire Permanent du Ministère de l'Intérieur ; dans les provinces, le gouverneur de province.

Ces comités sont composés de trente membres, dont les deux tiers sont des fonctionnaires ou anciens fonctionnaires de niveau C-10 (Bangkok) ou C-8 (ailleurs). Cette exigence devrait garantir que les membres sont de haut calibre, a déclaré le commissaire du Conseil électoral Somchai Srisuthiyakorn.

Le Conseil électoral a récemment tenu des consultations avec la junte. Somchai dit que la suspension des élections locales est une mesure temporaire pour éviter les complications si elles se produisent. Selon lui, il ne devrait pas y avoir de problème pour trouver des personnes qui répondent aux exigences de la junte. "Je pense que cette exigence aidera les candidats filtrer, parce que ceux qui ont gravi les échelons officiels auront acquis une grande expertise.

L'ancien député démocrate Thawil Praisont a du mal à accepter le report "en tant que politique" car il va à l'encontre des principes démocratiques. Mais il reconnaît que les putschistes n'ont pas le choix. Cependant, il doute que les conseillers et administrateurs nommés comprennent les besoins de la population. "Je pense que les personnes élues représentent mieux les intérêts du peuple que celles qui sont nommées."

Une lourde commission est en train d'être mise en place à Bangkok, composée du Secrétaire général du Conseil électoral, de l'Inspecteur général de la Cour des comptes, du Procureur général et Secrétaire général de la Commission nationale de lutte contre la corruption (NACC) et du Conseil de État. Certainement pas des petits garçons.

Les mêmes responsables seront nommés dans les commissions provinciales, mais au niveau provincial : le procureur de la République provincial, le directeur du conseil électoral provincial, l'inspecteur provincial des auditeurs et le directeur provincial du CNLS.

(Source: Poste de Bangkok, 17 juillet 2014)

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