Qu'arrive-t-il aux politiciens d'autres pays lorsqu'on apprend qu'ils battent leurs femmes ? Ici, il ne faut pas s'attendre à ce qu'un déferlement de colère morale publique oblige l'homme à démissionner. Il ne faut pas non plus s'attendre à un flot de sympathie pour la femme qui ose briser le silence.

Dans sa chronique du mercredi, la chroniqueuse Sanitsuda Ekachai évoque les mauvais traitements infligés à l'actrice Janie Tienpohsuwan par son mari Chonsawat Asahawame, millionnaire et président du Conseil provincial de Samut Prakan (voir Nouvelles de Thaïlande du mercredi).

La position de Janie n'est pas différente de la position de 44% des femmes thaïlandaises qui sont maltraitées, selon une enquête de 2005. La violence domestique est une affaire privée, vous n'aérez pas le linge sale, la femme le fera. et surtout ne les laissez pas aller en justice, car ils la persuaderont de régler l'affaire à l'amiable.

La loi est défaillante, conclut Sanitsuda. Si une femme tue son mari lors d'une dispute, elle sera accusée de meurtre. Ça ne compte pas qu'elle ait été maltraitée pendant longtemps. Un professeur d'université qui a tué sa femme avec un club de golf s'en est tiré avec quelques heures de services sociaux. Le tribunal l'a considéré comme l'un passionné de crime.

Si cette pratique de l'impunité se poursuit, accueil un endroit dangereux pour les femmes, craint Sanitsuda.

(Source: Bangkok Post, 30 juillet 2014)

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