Le riz peut se contenter de beaucoup moins d'eau
La consommation d'eau dans la culture du riz peut être réduite de 10 à 30 % si la méthode dite de « mouillage et séchage alternatifs » est appliquée, une technique développée par l'International Rive Research Institute.
Cela est absolument nécessaire, selon Bas Bouman de l'IRRI, étant donné les graves sécheresses dans la région. Le procédé réduit également la consommation d'énergie et diminue les coûts de production. La technique est déjà utilisée en Chine, en Inde et au Vietnam.
La méthode suppose qu'une rizière ne doit pas être constamment sous l'eau. Il y a des tubes de bambou sous terre pour mesurer le niveau de l'eau. Lorsque l'eau est entre 5 et 10 cm sous la surface, il y a assez d'eau pour les semis. Lorsque l'eau se retire, les agriculteurs pompent de l'eau dans le champ. Au Bangladesh, des réductions d'eau de 30 à 50 % ont été réalisées lors d'essais et les coûts d'irrigation ont chuté de 21 à 27 %.
Une autre façon d'utiliser moins d'eau est de planter du riz dit aérobie. Il n'a pas besoin d'être immergé dans l'eau, mais prospère dans un sol humide. D'autres tests sont nécessaires pour développer cette variété de riz, car le rendement est de 20 à 30 % inférieur à celui des rizières inondées. La réduction d'eau est néanmoins impressionnante à 50 %.
Les chiffres de l'IRRI montrent qu'une rizière a besoin de deux à trois fois plus d'eau qu'un champ planté de blé ou de maïs. Il faut 1 2.500 litres d'eau pour produire XNUMX kilo de riz.
In Thaïlande L'IRRI a déjà expérimenté la méthode AWD dans les régions du Nord-Est et du Centre.
www.dickvanderlugt.nl – Source : Poste de Bangkok