Tu n'as qu'à monter là-haut. Les prisons sont surpeuplées et les pêcheries emploient des victimes de la traite des êtres humains. Combinez ces deux données et voici le dernier plan du gouvernement militaire : il veut employer des prisonniers à court terme sur des bateaux de pêche.

Cette idée lumineuse a été annoncée hier par le plus haut responsable du ministère de la Justice. Il affirme qu'elle bénéficie du soutien des ministres de la Justice et de l'Emploi. La participation au programme est volontaire; d'autres emplois sont également éligibles à l'emploi.

L’idée a déjà suscité de nombreuses moqueries. Surapong Kongchanthuek, avocat spécialisé dans les droits de l'homme au Conseil des avocats de Thaïlande, ne pense pas que ce soit une bonne idée.

« Même si le programme est volontaire, je ne pense pas que les détenus aient vraiment le choix s'ils doivent choisir entre la prison ou travailler sur un bateau de pêche. Envoyer des prisonniers en mer ne les prépare pas à leur libération. Ils peuvent bénéficier d’une meilleure formation professionnelle. En acquérant une expérience professionnelle dans une usine, ils développent des compétences et ont la possibilité de s'adapter au monde extérieur.

Un représentant du Réseau d'action pour les migrants estime que le programme présente des risques professionnels et s'interroge sur la manière dont les détenus sont surveillés lorsqu'ils sont à l'étranger.

Le service correctionnel a discuté du plan avec la Fishers Trawlers Association (FTA) et a également demandé à d'autres secteurs s'ils souhaitaient participer au programme. La zone industrielle Amata Industrial à Chon Buri est prête à embaucher des prisonniers et à leur verser un salaire.

Phubet Chanthamini, président de la FTA, est positif : « C'est quelque chose que nous devons soutenir. Nous donnons aux migrants sans papiers ni pièce d’identité une chance de travailler. Les prisonniers méritent également cette opportunité. […] Les conditions de travail sur les chalutiers ne sont pas mauvaises, même si beaucoup le pensent. Les armateurs doivent respecter des règles strictes.

La Thaïlande compte 143 prisons avec 320.000 200.000 détenus. Parmi eux, 70 100.000 (XNUMX pour cent) sont en prison pour des délits liés à la drogue et parmi eux, XNUMX XNUMX sont des consommateurs ou de petits dealers. Ce groupe pourrait être admissible au programme. L'Office of Narcotics Control Board dressera la liste des principaux trafiquants de drogue et des petits trafiquants.

Une autre façon de lutter contre la surpopulation est la détention électronique avec un bracelet à la cheville. La justice en a acheté 3.000 22 pour les utiliser dans 74 provinces. La facture s'élevait à XNUMX millions de bahts. Le juge décide si un détenu est éligible.

(Source: Bangkok Post, 23 novembre 2014)

5 réponses à « Le gouvernement veut permettre aux prisonniers de courte durée de travailler sur les bateaux de pêche »

  1. LOUISE dit

    Salut Dick,

    En fait, vos premières lignes introductives constituent déjà une opinion très tranchée.
    Comment peut-on avoir une telle idée ?
    Neuf Thaïlandais sur dix ne savent pas nager, mais cela ne veut pas dire qu'ils n'ont pas d'ami qui puisse leur réserver un bateau.
    Et ils peuvent toujours choisir s’ils veulent oui ou non.

    Sommes-nous super intelligents au point de trouver cette idée ridicule ou le gouvernement a-t-il perdu quelques-unes de ces cellules ?

    De pauvres clandestins travaillant sur ces bateaux.
    Ceux-là n’avaient pas le choix.

    LOUISE

  2. Quenouille de Lieven dit

    Et que devrait faire le capitaine d'un bateau de pêche avec un ancien trafiquant de drogue probablement démotivé, qu'il doit surveiller de plus près dès que le navire accoste au port ?
    Et il faut supposer que le nouveau matelot en sait autant sur la pêche en mer que sur le maintien sur la bonne voie.
    Un joli plan, probablement né lors de l'apéritif hebdomadaire du Ministère.

  3. KhunJan1 dit

    Juste une bonne idée et une des nombreuses propositions qui n'aboutissent finalement à rien, voir les idées sur les prix de vente des billets de loterie (maximum 90 bahts tout en demandant ouvertement 110 bahts), ainsi que l'enregistrement des chauffeurs de taxi-moto, ils transportent des passagers et doit avoir un jaune pour transporter un certificat d'immatriculation ainsi que les minibus et les grands bus, je n'ai personnellement vu que 4 de ces transporteurs sur une route très fréquentée de Pattaya au cours des 2 derniers mois avec en fait une plaque d'immatriculation jaune.

    Il y a des années, des détenus de courte durée portant un T-shirt bleu avec un imprimé de prison reconnaissable nettoyaient les égouts dans des conditions inhumaines et dans la perspective d'une exemption d'une partie de leur peine.
    Donc rien de mal à ça !

  4. janbeute dit

    Dans mon quartier, je vois chaque jour plusieurs personnes, même si elles ne sont pas encore en prison en Thaïlande.
    Ils n'ont pas encore été arrêtés et la gendarmerie locale ne les a probablement pas encore dans son collimateur.
    Remplissez toutes les conditions pour pouvoir rejoindre ces 100000 XNUMX affaires liées à la drogue.
    Le commerce à Jaba redevient une activité en plein essor.
    Je suis resté là et je l'ai regardé.

    Jan Beute.

  5. Hendrik dit

    Une meilleure idée serait de placer les drogués et les dealers auprès de la junte, mais avec un bracelet à la cheville et un régime strict pour que certaines disciplines puissent être enseignées. Et rendez-le obligatoire de cette façon.

    Hendrik


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