La couverture me rappelle la comptine Dix petits nègres, avec la ligne répétée 'Alors il y avait…'.

Dans le premier rapport sur la marche de l'énergie du Partenariat pour la réforme énergétique, à laquelle l'armée a brutalement mis fin - parce qu'en violation de la loi martiale - il y avait vingt participants, dans le deuxième rapport elle était déjà réduite à quinze et aujourd'hui dans le Dans le troisième rapport, le journal rapporte que onze militants ont été arrêtés.

Ils voulaient organiser une marche à pied de 950 km de Songkhla à Bangkok pour attirer l'attention sur la politique énergétique avec les souhaits [exigences ?], entre autres : pas de centrales électriques au charbon et davantage d'accent sur l'énergie durable. Ils sont partis mardi et mercredi après-midi, ils ont été emmenés à une base militaire dans un bus militaire.

Un couple d'artistes a maintenant pris le relais avec une marche symbolique vers Bangkok, alors que Suporn Wongmek et Thankamol Issara marchent de Rattaphum, un quartier de Songkhla, à leur ville natale de Nakhon Si Thammarat.

Hier matin, Suporn a fait ses premiers pas sur l'autoroute d'Asie avec Thankamol dans la voiture derrière lui. "Nous réclamons des réformes énergétiques depuis longtemps, mais les décideurs politiques n'écoutent jamais", explique Thankamol.

Apparemment elle n'a pas peur d'être arrêtée par l'armée comme les autres. Nous avons le droit de marcher sur la voie publique. Nous ne faisons rien de mal. Et elle a formellement raison, car la loi martiale interdit les rassemblements politiques de cinq personnes ou plus (sur la base desquels les onze ont été arrêtés) et ils sont deux. Ils n'ont pas encore rencontré l'armée ; bien la police. Alors qu'ils s'approchaient de Phatthalung, les agents leur ont demandé pourquoi ils marchaient et les ont pris en photo.

Thankamol dit que de nombreuses personnes sont aux prises avec le coût de la vie élevé, en particulier le prix de l'essence et du gaz butane. Le Partenariat pour la réforme énergétique (PER) attribue le prix élevé de l'essence à l'incapacité du gouvernement à contrôler les prix.

Les ressources énergétiques du golfe de Thaïlande et du nord et du nord-est ont été vendues à des investisseurs. Le groupe réclame un partage de production système, dans lequel les investisseurs n'ont droit qu'à une part de la production ou du produit de la vente de pétrole et de gaz.

Une source au PER indique que le groupe va revoir sa stratégie pour éviter de nouvelles arrestations. Le Réseau des universitaires du Sud pour la société et l'organisation communautaire affirme que la détention des onze viole leurs droits fondamentaux. Le réseau exige que les militaires les libèrent et cessent de menacer les membres du PER. La commissaire de la Commission nationale des droits de l'homme, Parinya Sirisarakarn, met en garde l'armée contre d'autres manifestations lorsque la loi martiale sera levée. Mais cela ne semble pas être le cas pour le moment.

(Source: Poste de Bangkok, 22 août 2014)

Messages précédents :

L'armée stoppe la marche de l'énergie
Nouvelles de Thaïlande – 20 août 2014

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