Randonnée à dos d'éléphant à Mae Hong Son

Par Dick Koger
Publié dans Récits de voyage, Toerisme
Mots clés: ,
24 Septembre 2011

Le Rough Guide déconseille de faire une randonnée à dos d'éléphant. C'est trop touristique. Touristique !

Je sais qu'un éléphant pour faire la navette n'est plus si pratique, mais le trajet est époustouflant, à vous glacer le sang. Le tourisme n'est pas négatif. Oui, si vous sortez avec Neckermann en groupe et que vous n'avez aucune initiative à prendre. Un voyage le long du Rhin, par exemple. Ou applaudissez lorsque l'avion de Martinair a atterri. Ou quarante Japonais avec un chapeau de paille et un guide touristique avec un parapluie. Assez parlé de ça.

A dix heures, nous, Sven de Norvège et moi, partons en jeep vers un camp d'éléphants dans la jungle au sud-ouest de Mae Hong Son. Sur les quatre éléphants présents, un se tient la tête sous un platelage. On peut accéder à cette plate-forme de trois mètres de haut par des escaliers et de là monter facilement sur le dos de l'éléphant, où un double siège particulièrement inconfortable a été installé. Parce qu'il a beaucoup plu ces derniers jours, nous ne pouvons pas faire le trajet normal d'une heure et demie. Trop d'eau et trop glissant. L'éléphanteau, monté sur le cou de la bête, l'entraîne dans une certaine direction sur plusieurs centaines de mètres. Là, l'éléphant décide de reprendre sa route normale, malgré les vives protestations de l'éléphanteau. Descentes à 45°. Sentiers étroits, en pente latérale, vers un ravin, où coule une rivière tumultueuse. Des montagnes pleines d'argile grasse et glissante.

Un éléphant peut rétracter ses pattes si nécessaire. Il place ses jambes plates exactement là où c'est possible et où il trouve quelque chose à quoi s'accrocher. On se balance d'avant en arrière, à gauche et à droite surtout, car il doit manger du bambou jusqu'au bout si nécessaire. Je ne me sens pas heureux, surtout en descente. À un moment donné, l'animal s'arrête sur un chemin étroit et glissant de deux pieds de large, crie avec sa trompe ou mieux, il renifle. Il ne veut pas continuer. Quoi que fasse son patron, il ne le fera pas. En fait, il déplace ses pattes avant vers le gouffre et, alors que nous flottons au-dessus du ravin et sommes terrifiés, il parvient à faire demi-tour. Chemin de retour. Son flotteur démonte et met une corde autour de son oreille gauche, fixée avec une épingle de fer. L'éléphant refuse d'aller dans la bonne direction. Nous faisons donc un détour par la jungle, en descendant une pente terrible. L'éléphanteau le traîne difficilement pour le reste du parcours. Il refuse à plusieurs reprises. Puis on prend une autre route (donc pas de route). Plus tard, nous apprenons qu'un éléphant blessé a probablement marché sur le chemin d'origine et si un éléphant sent le sang d'un collègue, alors il y a danger, alors il refuse ce chemin.

Je dois avouer que lorsque l'éléphant s'est retourné et que ses pattes avant étaient à un mètre plus bas que ses pattes arrière, j'ai vraiment cru que ce serait ma fin. Donc je ne ferai plus jamais ça. Les conseils du Rough Guide sont corrects. Au bout d'une demi-heure nous nous arrêtons sur une montagne en pente. L'éléphant se met à genoux sur commande et nous pouvons descendre. Dieu merci. Au rez-de-chaussée, je reçois à nouveau des bavardages. Quand l'éléphant s'en va, je crie à haute voix « tiens ». C'est le langage des éléphants pour "stop". L'éléphant s'arrête. Je crie "comment". Il repart. Le langage des éléphants est très simple. Plus simple que Thaïlandais.

Au retour, nous arrivons dans un petit village. Les enfants sont trop pauvres pour acheter des cerfs-volants. Au fait, il n'y a pas de magasin de cerf-volant. Ainsi, les gros coléoptères sont attrapés. Ils ont une ficelle autour de la taille et les enfants s'amusent beaucoup avec un cerf-volant vivant. Un scarabée ne veut pas voler, alors il est donné à grand-mère. Elle casse les ailes et l'avale bien.

Au passage, on entend, quand on revient en nous l'hôtel à partir duquel le circuit a été organisé, que le parcours normal suit le cours d'une petite rivière. Rocheux, mais assez plat. Avec excès remuer, il existe un itinéraire alternatif, qui suit en grande partie une autoroute (ou du moins une bande d'argile praticable en voiture), plat et large. Dans notre cas, l'éléphant a refusé ce dernier itinéraire, car il n'aimait pas le bruit des voitures, il est donc revenu sur l'itinéraire d'origine, mais il y avait trop d'eau là-bas, nous avons donc dû monter et descendre les montagnes adjacentes. Ce n'était pas un voyage ordinaire.

1 réflexion sur "Tour d'éléphant à Mae Hong Son"

  1. éclat de janvier dit

    Lisez simplement votre article. Mais je ne sais pas si elles ne s'appliquent pas aux cerfs-volants, ce que je sais, c'est que cela se faisait ici avec ces coléoptères. Ma mère a dit qu'ils ont attrapé les mulders, c'est comme ça qu'elle les a appelés. Et les a laissé voler sur ce marnier. Et a chanté une chanson avec eux mulder mulder chante ma chanson Et personnellement, cela me semble plus amusant pour un enfant que de regarder un cerf-volant stationnaire


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