Le Premier ministre thaïlandais, Srettha Thavisin, a ordonné aux responsables gouvernementaux de surveiller de près la situation de la pollution atmosphérique, mais a indiqué que le problème n'exigeait pas actuellement que le gouvernement institue un programme formel de « travail à domicile ».

Cette déclaration a été faite par le Premier ministre et le ministre des Finances avant de se rendre au sommet spécial ASEAN-Japon à Tokyo.

Il a souligné l'importance d'une surveillance stricte et de la mise en œuvre de mesures dans divers projets pour lutter efficacement contre la pollution par les PM2.5. Ces instructions sont adressées notamment au Vice-Premier Ministre et Ministre de l'Intérieur Anutin Charnvirakul, et à Kittiratt Na Ranong, Conseiller du Premier Ministre.

Répondant à une proposition du conseil d'administration métropolitaine de Bangkok suggérant que les résidents devraient travailler à domicile, le Premier ministre a reconnu cette proposition. Il a toutefois précisé que le gouvernement ne publiera aucune directive spécifique en ce sens pour le moment. Au lieu de cela, il a indiqué que la décision de mettre en œuvre une politique de travail à domicile serait laissée aux entreprises et organisations individuelles. Cela indique que le Premier ministre croit en l'autonomie des entreprises pour décider de leurs propres politiques de travail en réponse aux conditions actuelles de qualité de l'air.

Légère amélioration des valeurs de particules hier

Le 13 décembre, la qualité de l'air s'est légèrement améliorée en Thaïlande, avec des niveaux dangereux de particules ultrafines, connues sous le nom de PM2.5, signalées dans 33 des 77 provinces. Il s'agit d'une diminution par rapport aux 47 provinces touchées la veille. Selon l'Agence pour le développement de la géoinformatique et des technologies spatiales (Gistda), cinq provinces de la plaine centrale étaient alors sous le niveau d'alerte rouge pour les PM2.5, mesuré à 15 mardi. La province la plus polluée était Samut Sakhon, où une concentration de PM2.5 de 95,2 microgrammes par mètre cube a été mesurée, bien au-dessus de la limite de sécurité de 37,5 μg/m3.

De plus, des niveaux orange de PM28 ont été enregistrés dans 2.5 autres provinces de la plaine centrale, indiquant un risque potentiel pour la santé. Les concentrations dans ces zones variaient de 37,7 à 71,9 μg/m3. Parmi ces provinces figuraient Nakhon Ratchasima, Phichit et Sa Kaeo. En revanche, des niveaux sécuritaires de PM2.5 ont été signalés dans 44 provinces, principalement dans le nord, le sud et le nord-est du pays. La concentration la plus faible a été mesurée à Yasothon, dans le nord-est, avec seulement 9,0 μg/m3.

Pansak Thiramongkol, directeur de la gestion de la qualité de l'air et du bruit au Département de contrôle de la pollution, a identifié le brûlage des déchets agricoles dans les rizières comme la principale cause des niveaux élevés de PM2.5 dans la plaine centrale. Cette pratique est souvent utilisée pour préparer les champs pour la prochaine récolte.

7 réponses à « Le Premier ministre appelle à la vigilance concernant la pollution de l'air, mais laisse le « protocole de travail à domicile » facultatif »

  1. Louis Tiner dit

    Chaque année, c'est la même histoire mais rien ne change. Que diriez-vous de faire disparaître ces vieux bus polluants de la scène de Bangkok, ou de donner une amende à ces types avec des camionnettes transformées qui aiment produire beaucoup de suie noire. Je pense que c'est un début.

  2. Ruud dit

    Travailler à domicile, est-ce la solution ? Risible... et paieront-ils aussi la facture de la climatisation et de l'internet si nous travaillons à domicile ? Envoyez la police sur le terrain et arrêtez les incendiaires ou les propriétaires des champs… enlevez la suie des rues…

  3. Jean Chiang Raï dit

    Il ne faudra pas longtemps avant que le ridicule jet d'eau soit de retour à la porte Tapea à Chiang Mai.
    Ce spray devrait donner l'impression à la population que tout est fait pour dissiper l'épais smog malsain qui tue chaque année de nombreuses personnes.
    Si ce n'était pas si triste, cela vous ferait rire aux éclats.

  4. Jamro Herbert dit

    Alors comme d’habitude ici à Chiang Mai, faites vos projets ! Ils ne se soucient pas de la santé des habitants et puis ils pleurent sur les touristes ! Vous récoltez ce que vous semez, chers gens.

  5. Cornélis dit

    On ne cesse d'être émerveillé par ce pays par ailleurs merveilleux à bien des égards.
    Combien de Thaïlandais – surtout ici dans le nord – auraient un travail qu’ils pourraient exercer à domicile ? Et même s’ils le pouvaient, cela aurait-il un impact notable/mesurable sur la pollution ? Et à la maison aussi, ce sale désir est simplement inhalé, il n'y a pas d'échappatoire.
    L’application – ou plutôt l’absence presque totale d’application – est le gros problème. J'ai vu des rizières en feu, donc fumantes, à 50 mètres d'un poste de police, où les policiers jouaient avec leur téléphone à l'extérieur.

    • RonnyLatYa dit

      Ces champs sont souvent la propriété de leurs patrons, autorités ou autres personnes influentes qui peuvent ou non louer ces champs.
      Ensuite, ils réfléchissent plus que deux fois avant de le vérifier, et encore moins de le verbaliser.
      Et s’ils ne sont pas sûrs de qui il s’agit, il sera plus sûr pour eux de ne prendre aucun risque. 😉

  6. Jean Chiang Raï dit

    De temps en temps, je me demande aussi si les Thaïlandais ordinaires des villages et peut-être aussi des grandes villes réalisent pleinement ce que cette pollution de l'air peut signifier pour leur propre santé.
    Au moins, si je regarde le comportement pyomaniaque de nombreux villageois ici dans notre village, tout le monde continue de brûler tranquillement même lorsque la pollution de l'air est déjà élevée.
    Souvent, rien n'est pris en compte, même si un voisin vient d'étendre le linge propre, souvent personne n'est intéressé.
    Ils doivent soudainement brûler les déchets du jardin ou des déchets ménagers, et le font avec la même confiance en eux que le faisaient déjà leur père, leur grand-père et leur arrière-arrière-grand-père.
    Le fait qu'aujourd'hui, avec notre trafic, notre trafic aérien, notre industrie, etc., nous vivons dans un monde où la limite de pollution a déjà été atteinte, les ignore apparemment complètement, compte tenu de leur comportement rigide.
    Ma femme thaïlandaise et moi évitons, si possible, la fameuse saison des incendies qui sévit dans le Nord depuis des années pendant les premiers mois de l'année.
    Il se peut que j'y sois très sensible, mais si je suis obligé d'inhaler ce smog pendant quelques jours, toute ma gorge commence à me faire mal et à m'irriter.
    Parfois, c'est si grave qu'il faut tousser constamment, qu'on ne peut pas dormir la nuit à cause de la toux chatouilleuse et qu'on ne connaît tout simplement pas l'environnement ici dans le village, on appelle ça une grippe.
    J'ai souvent dit à ma femme que je pensais qu'elle n'y comprenait rien, parce que je n'ai pas la grippe mais que j'aspire juste des déchets dans mes poumons.
    La salle d'attente du médecin du village est pleine chaque soir de gens qui toussent, qui rejettent tout cela avec "Agaat mai die", rentrent chez eux et continuent de fumer.


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