Projets de centrales nucléaires en Thaïlande

La catastrophe nucléaire de la centrale nucléaire de Fukashima au Japon a relancé le débat sur la construction de centrales nucléaires Thaïlande alimenté. Les opposants à l’énergie nucléaire exigent l’arrêt immédiat des projets allant dans ce sens et une plus grande attention accordée aux autres sources d’énergie.

Actuellement, la Thaïlande dépend presque exclusivement de la production d’énergie à partir de combustibles fossiles comme le gaz naturel et le charbon. Le gouvernement a présenté le plan, exposé dans le « Plan de développement énergétique (POP), de construire cinq centrales nucléaires (NPP) d'ici 2030. Il faut commencer par deux centrales nucléaires, chacune d'une capacité de 2.000 2021 mégawatts. La première centrale nucléaire devrait être opérationnelle en XNUMX et est prévue à Sattahip, non loin de Pattaya.

L'Autorité thaïlandaise de production d'électricité (EGAT), entreprise publique, considère cette décision en faveur de l'énergie nucléaire comme un investissement respectueux de l'environnement et soucieux des coûts. L'électricité produite dans les centrales nucléaires est « propre » car elle n'entraîne pas d'effet de serre et l'énergie produite est moins chère que le gaz ou le charbon. Cela garantit également un approvisionnement énergétique sûr à long terme.

Après le choc de la catastrophe de la centrale nucléaire japonaise, tous les arguments liés à la sécurité ont pu facilement être supprimés de la documentation. Les réacteurs nucléaires japonais étant considérés comme les plus sûrs au monde, la Thaïlande sera de plus en plus confrontée à la pression des groupes environnementaux soulignant la catastrophe et ses conséquences.

"Nous n'avons aucun contrôle sur la nature, mais la nature règne sur nous", a déclaré Renate Kuenast, dirigeante de "Die Grünen". Comme en Allemagne, les écologistes thaïlandais estiment eux aussi que l’énergie nucléaire est incontrôlable. Ils appellent à repenser la politique énergétique et à encourager l’utilisation durable de l’énergie éolienne, solaire et de la biomasse pour la production d’électricité.

Le tremblement de terre soulève une fois de plus des questions sur la sécurité des bâtiments et surtout des barrages du pays. Les experts estiment qu'un tremblement de terre supérieur à 6,9 sur l'échelle de Richter est peu probable en Thaïlande. Les scientifiques japonais pensaient qu'un tremblement de terre de magnitude 9 était impensable et c'est pourquoi les 54 centrales nucléaires construites au Japon peuvent résister à un tremblement de terre d'une magnitude maximale de 8,25 sur l'échelle de Richter.

Kanchanaburi est en tête de liste des provinces thaïlandaises sujettes aux tremblements de terre avec ses deux grands barrages. Déjà lors de la construction des grands barrages Si Nakharin et Khao Laem, de nombreuses protestations avaient eu lieu en raison de failles géologiques, mieux connues sous le nom de « faille Sri Sawat ». L'EGAT considère comme inappropriées les critiques et les questions sur la sécurité des centrales hydroélectriques. "Aucun des deux barrages ne risque d'éclater à cause d'un tremblement de terre et il n'y a aucun danger pour les personnes vivant dans le bassin versant du barrage", a déclaré le producteur d'électricité. Les experts n'en sont pas si sûrs

Librement traduit par Gringo de l'allemand « Der Farang »